Il y a deux bonnes nouvelles sur le front des ventes immobilières à Le Château d’Oléron ! Non seulement les acquéreurs sont présents sur le marché, bien décidés à profiter de l’assouplissement des conditions d’octroi de crédit et des taux bas, mais, en plus, les prix de l’immobilier, malgré la crise sanitaire, ne cessent de progresser ! Faisons le point.
Après un an de crise sanitaire et de confinements successifs, qui ont fortement impacté les visites de biens immobiliers, on aurait pu s’attendre à ce que le marché immobilier souffre et que les prix baissent. Pourtant, selon le baromètre LPI-SeLoger, la hausse des prix des logements anciens se poursuit, sans ralentir. Avec le rebond de la demande constaté dès la fin du mois de février, les signes d’affaiblissement de leur progression, qui s’étaient manifestés avec le deuxième confinement, se sont estompés !
Sur un an, les prix de l'immobilier progressent de 5,8 % pour atteindre 3 655 €. « Partout sur le territoire, le marché est en insuffisance d’offre, explique Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger. La chute de la construction renforce la pénurie locale, qui existait déjà. Peu de villes peuvent prétendre se trouver à l’écart de ces grandes pressions ». Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2020, seulement 381 600 logements ont été autorisés à la construction l’an passé (-14,7 % sur un an), quand les experts estiment que pour répondre aux besoins de logement des Français, il faudrait en autoriser 500 000 chaque année.
Et il ajoute : « Les déplacements de populations ont toujours existé, mais ils se sont peut-être modifiés sur certains territoires où l’on voit des populations, au pouvoir d’achat plus élevé, arriver. » On l’a vu au Pays Basque, on le voit aussi en Normandie, en Anjou, en Bretagne et en Aquitaine …
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